L’UE va bientôt statuer sur les biens produits par des Juifs en Judée Samarie

L’Union européenne va bientôt rendre sa décision sur l’opportunité d’étiqueter des marchandises produites par des Juifs en Judée et Samarie, les bien produits par des personnes non juives n’étant pas concernés par cette décision...

S’exprimant à l’issue d’un sommet des ministres des Affaires étrangères européens au Luxembourg, la chef de la politique étrangère de l’UE Frederica Mogherini a déclaré qu’un comité spécial allait bientôt présenter ses conclusions sur la question.

« Le travail de la commission chargée de la question arrive à sa fin – ce sont les dernières étapes avant que nous ne soumettions nos conclusions, » a-t-elle déclaré.

Le Ministre des Affaires étrangères luxembourgeois Jean Asselborn a expliqué qu’à son avis, l’étiquetage des biens juifs était une décision politique importante. « Nous ne parlons pas d’une tentative de boycott d’Israël, » a-t-il averti, affirmant que le mouvement était destiné à « fournir des informations au consommateur afin qu’il puisse choisir s’il voulait acheter les produits des colonies. »

Au mois d’avril dernier, seize ministres des Affaires étrangères sur les 28 pays membres de l’Union européenne, dont Fabius pour la France, ont demandé à la chef de la politique étrangère de l’UE, Federica Mogherini, de tout faire pour obtenir le marquage des produits issus des villages juifs de Judée-Samarie. Les 16 signataires, sont, outre la France: l’Italie, la Grande-Bretagne, l’Espagne, le Portugal, Malte, l’Irlande, la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Suède, le Danemark, la Finlande, la Slovénie, l’Autriche et la Hongrie. Les 12 pays ayant refusé la signature comptent l’Allemagne, la Grèce, la Croatie et Chypre, ainsi que 8 pays d’Europe de l’Est (Pologne, Bulgarie, Roumanie, République Tchèque, Slovaquie, Lettonie, Estonie, Lituanie).  Depuis, les lignes ont légèrement bougé. L’Italie a notamment rejoint les rangs des opposants au boycott.