La réponse aux « nazis » de tout horizon: nulle par ailleurs que l’Etat-nation d’Israël
Ils vivaient individuellement, certains communautairement, mais tous sans exceptions furent chassés, poursuivis, raflés, déportés, gazés, brûlés pour une seule et même raison: leur appartenance juive au peuple d’Israël. D’où mon courroux, mon invective, ma consternation! Par Rony Akrich
Rescapés revenus parmi les loups à Paris ou d’autres terres pleines de cendres! Est-ce là une leçon de la Shoah! Seulement ne pas oublier! Est-ce là une leçon de la Shoah!
Doit-on se contenter de ne point faire le mal ou bien doit on s’efforcer de faire le bien, d’agir, de s’engager?! Reprendre tes habitudes, ton train-train quotidien, alors que l’humanité était à feu et à sang, la nuit et le brouillard n’avait suscité aucune question à la libération. Retrouver les tiens, certes, mais après, demain, le mois prochain, quoi, où, comment, pourquoi?
La communauté n’a jamais été le peuple, la religion synagogale n’a jamais été le reflet de la nation des Hébreux! Elles servaient uniquement et strictement à protéger l’avenir des juifs, les conserver et survivre jusqu’aux jours du retour vers la mère Matrie.
Ne serait-ce pas plutôt d’exiger, après cette « solution finale » voulue par les nations européennes, la reconstruction du peuple, de la nation que l’on avait volontairement violée, déchirée, assassinée, meurtrie et exterminée. Comment oser rester vivre parmi eux, ne sachant qui avait dénoncé les voisins juifs, écrit la lettre anonyme, qui était le gendarme ou le policier responsable des rafles…
Une réalité encore peu clarifiée et porteuse à jamais de beaucoup d’autres zones d’ombre non résolues. Refuser de redevenir l’objet des autres. Refuser de revêtir un habit qui jamais ne sera le mien.
Refuser le statut minoritaire d’êtres exilés
Voici donc le défi honorable proposé par l’Histoire bien avant la Shoah, le « Retour », retour vers et sur la terre promise. Une infime minorité entama le projet, un plus grand nombre gagna, à son goût, l’Amérique raciste et ségrégationniste, la majorité enfin resta sur place, soit convaincue par l’ordre religieux soit éperdument amoureuse de tout ce qui est autre qu’elle-même.
Des milliers de rescapés, après la Shoah, entreprirent le soulèvement et la révolution Hébraïque sur des rafiots de fortune dont le plus célèbre restera « l’Exodus ». Des millions d’hommes et de femmes poursuivent aujourd’hui, contre vents et marées, leur exemple avec opiniâtreté, courage et fierté retrouvé au sein de l’état d’Israël ancestral. Nulle autre place que notre foyer millénaire pour honorer, venger et assurer le devenir de la nation d’Israël reconnue, appréciée et crainte sur la scène de l’histoire humaine et dans le concert des nations!
Retrouvant leur langue, leur histoire, leur culture et leur terre, après être sortis des méandres nauséabonds de l’exil, laissant derrière eux des millions de victimes et une cinquième colonne assimilationniste suicidaire mais aussi religieuse ‘idolâtre’.
Nous parlons depuis lors, de l’Etat Hébreu, du Peuple d’Israël, de la Nation Israélienne et de la Terre biblique. Une réponse des plus flagrante, des plus illustre pour le monde, ni exil individuel, ni exil communautaire mais et seulement ce mais là, Am Israël et Eretz Israël car nous avons enfin compris la leçon cardinale de l’Histoire.