La photo primée en 2018, Bayeux ou le choix de l‘image assassine…
Les membres de ce jury international, (une cinquantaine de grands reporters), se sont réunis les 12 et 13 octobre 2018, pour décerner le « 25ème Prix Bayeux des correspondants de guerre ». Des trophées spécifiques aux diverses catégories de ce monde de l’image prise sur le vif !
« Pour que les noms des journalistes tués dans l’exercice de leur fonction ne soient jamais oubliés, la ville de Bayeux, en collaboration avec Reporters sans frontières, accueille un Mémorial entièrement dédié aux reporters tués dans le monde depuis 1944.
Ceci-dit, dans le cadre d’une politique au moins aussi antisémite, qu’antisioniste, je balance entre deux mauvaises solutions : Parler de cette photo peut être considéré comme une « collaboration » inique à sa publicité, mais ne pas la montrer, s’en rendre complice ?
Quoi qu’il en soit, c’est un photographe palestinien, Mahmoud Al-Ham, qui a reçu le prix Nikon doté d’une enveloppe de 7000 € pour un cliché d’affrontements saisi à la frontière de Gaza, dans une zone décrite par le fonctionnaire de l’AFP comme « difficile à atteindre et dangereuse ».
Et bien sûr elle met en scène, (arrêt sur image prévue), le corps meurtri, comme découpé à la hache d’un pauvre palestinien de 29 ans, Saber Al-Ashkar, lançant des pierres « vers les forces d’occupation » à l’est de la bande de Gaza…. Aucun autre commentaire sur la stratégie des islamistes du Hamas qui précisément est basé sur ce type d’images. Des images qui inondent les médias arabes en général et ceux de la centrale terroriste en particulier. Les nouveaux David et Goliath…
La « Tapisserie dite de Bayeux »
Œuvre unique exposée depuis 1983 au Musée municipal de la ville du même nom, la « Tapisserie dite de Bayeux », est une fresque brodée sur près de 70 mètres de long et 50 centimètres de hauteur.Elle a permis l’explosion du nombre de visiteurs curieux de connaitre cette longue image aux petits points qui dénonce « Le serment prêté par Harold, son parjure et le châtiment du pécheur ».
De la tapisserie d’hier au cliché d’aujourd’hui, d’une photo l’autre, pourquoi ne pas plutôt mettre à l’honneur l’image d’un demain sans haine – quelques jeunes palestiniens, bien vivants grâce aux dons d’organes de juifs dont enfin, toute honte bue, ils cesseraient de revendiquer les avoir tués de leurs mains…