La définition la plus juste de l’auto-antisémitisme
Alors que le gouvernement américain annonçait ne plus voir dans la présence de localité juive en Judée et en Samarie, une infraction au droit international, certains juifs se sont insurgés contre cette décision. Vous avez dit plus royalistes que le roi ?
En affirmant que l’établissement de colonies en Cisjordanie était conforme au droit international, Mike Pompeo, le secrétaire d’État américain, a rompu avec la position adoptée par les États-Unis depuis plus de quarante ans. La décision a été accueillie avec enthousiasme en Israël et avec consternation par les Palestiniens.
Si les Palestiniens sont dans leurs rôle, on constate que certains juifs leur emboîte le pas. Sans les citer tous ici, il semblerait qu’au delà de la question de droit international, la simple présence juive sur d’antiques territoires historiquement juifs (ou hébreux) puisse poser problème.
La définition de Naftali Bennett
L’actuel ministre de Défense, Naftali Bennett, avait en 2017 plutôt bien défini ce phénomène. C’est au cours d’une interview sur la BBC que Bennett était interviewé. Interrogé à l’époque sur l’histoire juive de la Judée, contestée par des historiens post-sionistes, il avait eu cette réplique.
«L’auto-antisémitisme est un phénomène socio-psychologique dans lequel un juif développe un mépris obsessionnel et une hostilité envers la tradition juive, les coutumes et les juifs religieux», écrivait-il.
Effectivement, le fait d’utiliser des double standards à l’égard d’Israël ou des Juifs est de l’antisémitisme et c’est aussi parfois le cas de certains Juifs pour diverses raisons (désinformation, ignorance, peur, ….).