Fabius : nous voulons un accord, mais d’importants points de friction subsistent
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et son homologue américain, le secrétaire d’Etat John Kerry, ont reconnu qu’il y avait encore beaucoup à faire pour aplanir les divergences avec l’Iran sur son programme nucléaire.
« Nous voulons un accord, mais d’importants points de différence n’ont pas été résolus », a déclaré Fabius dans une déclaration commune avec Kerry à Paris. « Nous espérons que nous pourrons les réduire dans les prochains jours, mais cela dépendra de l’attitude des Iraniens. »
Kerry a dit qu’il partageait l’opinion de Fabius et a noté que les P5 + 1, groupe qui comprend également la Grande-Bretagne, la Chine, l’Allemagne et la Russie et qui se sont réunis avec des responsables iraniens cette semaine à Vienne, avaient une approche unie même s’il semblait y avoir « des différences mineures » entre eux.
« Sur les principes fondamentaux … nous sommes d’accord qu’il doit y avoir des limites, un niveau acceptable et nous sommes confiants en notre unité », a-t-il dit lors une conférence de presse à l’ambassade américaine à Paris.