Des discussions secrètes entre Tzipi Livni et des Etats arabes

Le principe des réunions qui se tiennent à New York et qui réunissent des gens aussi importants dans l’évolution du processus de paix que Yasser Abed Rabo, porte-parole de l’autorité palestinienne ou que Tony Blair, représentant du Quartet pour le Proche-Orient, est le secret absolu. Mais l’énoncé du programme de cette neuvième réunion, pour ceux qui tentent de le décrypter, comme Ronen Polac de Kol Israël, c’est que « la constitution diplomatique de la réunion en laisse envisager le contenu et les conséquences diplomatiques. »

Les frappes aériennes…

Organisé par l’Institut International de la Paix, ce dîner auquel participait la ministre israélienne de la Justice Tzipi Livni, des ministres des Affaires étrangères de pays arabes et de pays européens, ce dîner s’était donc donné pour objectifs de traiter trois sujet essentiels : la guerre à Gaza, les moyens de rapprocher les points de vue entre Israël et l’AP, et surtout la progression de l’Etat islamique sur le territoire qu’il s’est alloué, entre la Syrie et l’Irak, ainsi que des offensives aériennes de la coalition réunie par le président Barack Obama. Mais l’un des buts premiers de cette réunion était les rencontre entre notre ministre de la Justice, Tzipi LIvni, et les ministres arabes des Affaires étrangères de pays tels que l’Arabie Saoudite, l’Egypte, la Jordanie, le Koweït, le Liban et les Emirats arabes.

Quelles influences ?

« Ces initiatives sont positives, mais vont-elles influer sur l’opinion publique israélienne, qui s’est mutée depuis le retrait israélien de la bande de Gaza ? Va-t-elle faire évoluer la politique de l’OCI (Organisation de la Conférence Islamique) vis-à-vis de problèmes de fond tels que la sécurité d’Israël ou de ses frontières ? » Les questions que se posent Ronen Polac sont celles que se posent les Israéliens qui vivent quotidiennement ces problèmes de sécurité ou de frontières ?

« Une sincérité pacifique suspecte ! »

« La constante de ces dîners, c’est qu’ils réunissent des gens, certes importants, mais qui en dehors de ces rencontres, n’ont aucun contacts entre eux, pour la bonne raison c’est que nombre de pays arabes n’ont aucunes relations diplomatiques avec l’Etat d’Israël. Quand aux autres, comme la Turquie ou le Danemark qui étaient présents, le désir de paix qu’ils expriment semblent dénués de toute sincérité pacifique tant leur acharnement contre Israël les rend suspects, conclut Ronen Polac ! »